lundi 6 juillet 2015

Une journée estivale à Loch Scadabay… mais pas deux !

Pas de vent en ce vendredi 3 juillet lorsque nous quittons le Loch Rodel, il règne même un calme absolu. Et le soleil se montre ! Notre navigation se fait au moteur mais sous le SOLEIL ! 
Les couleurs sont superbes
Des phoques nous surveillent régulièrement sur notre trajet, et nous apercevons un marsouin : nage tranquille et mépris pour les navires voisins… Après la sortie attentive de Loch Rodel, c’est une entrée attentive qui nous permet de rentrer dans le mouillage que nous nous sommes choisi à Loch Scadabay : un chenal étroit et encombré de quelques cailloux débouche sur un petit bassin-écrin. Et sous le soleil, c’est non seulement beau, mais accueillant ! L’espace est restreint et un bateau britannique est mouillé lorsque nous arrivons vers 10h15. Une première tentative de mouillage échoue : la vase est très molle et l’ancre n’y accroche pas. Mais le navire britannique s’apprête à lever l’ancre : nous prenons sa place et l’ancre s’y accroche solidement. Et nous tenons notre première journée d’été ! Ballade, rencontre avec les quelques riverains… et leurs chiens dont un qui va jusqu’à lécher le fond de notre gamelle de pique-nique ! Un tour de loch d’eau douce (sans nous perdre), un repérage d’autre mouillage sur des lochs (d’eau salée…) voisins, la visite d’une exposition sur le tweed qui est une industrie locale ancienne (mais hors de prix pour nous), et un apéro avec l’équipage d’un voilier qui a rejoint le mouillage pendant notre absence, Sara, John et leur chien Fred. Une journée parfaite, en somme.
Entrée plus qu'attentive dans le Loch Scadabay
Loch Scadabay : le bateau se pose dans la boue à marée basse
Les environs de Loch Scadabay et la "Golden road"
Le lendemain voit comme prévu s’installer un coup de vent. Nous l’attendons de pied ferme : Daniel a même installé le tourmentin à l’arrière du bateau en guise de tape-cul, mais c’est à peine utile car nous sommes vraiment bien protégés (du vent, pas de la pluie). La pluie diminue vers 13h00 et nous prenons l’annexe puis le bus pour visiter les alentours et le village de Loch Tarbert qui donne à l’île de Lewis / Harris sa taille de guêpe et permettait aux vikings de transporter leurs bateaux d’un côté à l’autre. Comme souvent, la ville n’a pas grand intérêt, mais nous permet d’avoir via Internet une vue sur la météo des jours à venir, et le trajet du bus sur la « golden road » est magnifique. Cette route traverse des paysages « montagneux » et tout en loch à la fois, changeants… Et un nouvel apéro avec nos voisins nous permet de finir de nous apprivoiser et de lancer des invitations !

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