dimanche 28 juin 2015

South Uist / Loch Boisdale

Deux heures d’une navigation au portant (si, si, c’est possible !) par bon vent, et nous voilà samedi sur une 3° île, South Uist, dans un port de plaisance ouvert depuis 3 semaines ! 
La marina de loch Boisdale
Nous retrouvons les équipages rencontrés précédemment, partageons nos informations sur les coups de vent à venir, et échangeons une bouteille de Bordeaux contre un homard et deux rougets avec un bateau de pêche local. Les installations sont superbes, mais la WiFi… sera mise en fonctionnement « sous peu ». Dépôt du linge à laver chez un particulier dans le village, bus pour aller faire des courses : nous sommes prêts pour le coup de vent de samedi… Un peu plus bruyant dans le port qu’au mouillage précédent : la nuit est moins reposante. L’île étant très catholique, pas de service de bus le dimanche, et le café-Internet est fermé…
Daniel en profite pour ajouter des rondelles en plastique (trouvées à Barra ??) sur son guideau pour la protection galvanique (on attend les remarques de Marie Pierre).
Nous tenterons l’hôtel dimanche après-midi… Et chercherons à apercevoir les loutres pour lesquelles des couloirs sont prévus à travers des installations permettant de relier les îles entre elles ou de créer le nouveau port.
Loch Eynort sur South Uist
On nous parle de 50 nœuds de vent pour lundi soir : et si nous restions encore un peu ici ?

Eriskay

Question mammifères marins et autres requins, nous sommes gâtés : phoques habitant tous nos mouillages, dauphins (bottle-nose en anglais) qui cabriolent dans la baie, et bien sûr les requins pèlerin, 
2 Requins pèlerins
dont nous voyons un autre exemplaire en arrivant sur l’île d’Eriskay jeudi, à 20 mètres du bateau alors que nous entrons dans la baie qui nous abritera pendant 2 nuits. 
Et question poisson aussi : Daniel pêche et rentabilise enfin le super hameçon acheté… en Cornouaille ! Le mouillage d’Eriskay est magnifique, et nous ne souffrons pas du premier coup de vent.
Le mouillage d'Eriskay parfaitement protégé
Le bus nous permet d’aller visiter le Loch Eynort, sur l’île juste au Nord et dans lequel nous n’irons pas. Le paysage est magnifique et notre marche n’est arrosée qu’en toute fin de parcours (mais bien) ! Notre tentative de connexion Internet est déçue : l’île d’Eriskay n’offre qu’une possibilité, dans son bar, mais 17h00 semble être une heure de pointe pour son utilisation, et nous n’arrivons à rien…
Eriskay

Barra / Castle Bay

Nous visitons sur l’île de Barra le château des Mac Neill (sur lequel règne la même famille depuis le X° siècle !) et assistons au poser et au décollage de l’avion quotidien… sur une plage !
L’aéroport de Barra
Il faut dire que les plages sont magnifiques, le sable blanc et fin (Danièle a pu repartir à la chasse aux coquillages), et que lorsque le soleil veut bien se montrer on entrevoit des couleurs tropicales…
Le château des Mc Neil of Barra
Notre souci constant reste de trouver un accès au réseau Internet : c’est le centre communautaire local qui nous le permet à Barra, mais il ferme à 18h00…
La cour intèrieure

Arrivée aux Hébrides extérieures

Arrivée aux Hébrides extérieures
Ça y est ! Nous y sommes donc depuis mardi 23 juin. Nous sommes arrivés dans un paysage noir et gris, mais calme. Les couleurs ont peu évolué depuis, mais les éléments se sont agités : coup de vent dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la nuit de samedi à dimanche, et une prévision similaire mais un peu plus forte pour la nuit de lundi à mardi ! Heureusement, pour l’instant les prévisions sont fiables, à plusieurs jours et nous pouvons donc trouver un abri qui convient.
Il nous est toujours difficile de marcher dans la campagne car le sol est toujours gorgé d’eau. Heureusement, les îles sont desservies par des routes plutôt plus confortables que sur le « mainland », et par un service de transport en commun efficace, mais parfois original : c’est par exemple la postière qui nous transporte vendredi, en ramassant le contenu des boîtes à lettres disséminées dans le moindre village. Autant dire qu’on met un certain temps à rejoindre sa destination, mais on visite, et l’ambiance est très sympa. Les ferries sont en grève et les usagers sont essentiellement des plaisanciers, que nous retrouvons au mouillage suivant !

mercredi 24 juin 2015

Les Hébrides extérieures

Nous avons quitté Canna hier sous Spi Symétrique avant que le vent ne nous lâche complètement. Nous terminons notre navigation vers l'Ouest au moteur sur mer d'huile.
Croisons 2 requins pèlerins en train de filtrer leur petit déjeuner. Superbe moment. Nous coupons le moteur pour les admirer.
Arrivons dans Castel Bay vers 17h00. Toutes les bouées sont occupées. Nous mouillons donc sans problème.
A bientôt.

lundi 22 juin 2015

L’Ecosse : le mieux et le moins bien !

Nous avons trouvé une Wifi qui marche sur Canna. Danièle développe donc l'article précédent.

L’escale de Mallaig a été courte mais relativement efficace : courses (avec un choix limité), lessive, promenade pas trop arrosée, et accès Internet via un resto le soir. Nous avons renoncé à la douche à 2,50 livres et en avons prise une sur le bateau. Mallaig est d’abord un port de pêche puis un centre de départ touristique vers les îles ou Glasgow avec le train à vapeur de Harry Potter. La place faite à la plaisance est encore comptée.
Nous repartons donc le lendemain, vendredi 19 juin. Le temps est constant : gris et humide, voire froid. Mais le vent est plutôt sympa : il nous emmène en 4 heures près de l’île de Rum juste avant de tomber. La baie est immense et déserte : pas de problème pour poser l’ancre ! Nous nous risquons pour une marche de découverte, malgré un taux d’humidité élevé. 

Rum au mois de juin...
L’île paraît magnifique, avec son hôtel-château (en mauvais état), ses chutes d’eau ses sommets, mais nous n’en voyons que les 150 mètres les plus bas, le reste est dans le nuages… Nous continuons à monter sur un chemin gorgé d’eau, et les chaussures de marche de Daniel sont bientôt trempées… Nous arrivons presque au sommet local que nous visions quand la limite basse des nuages nous rattrape : inutile de continuer plus haut, nous ne verrons rien et risquons de perdre de vue le chemin de retour… Plusieurs navires sont maintenant mouillés dans la baie, dont une bateau français que nous avons croisé à plusieurs reprises : apéro sympa !
Nous aurions bien envie d’explorer Rum plus avant, mais le plafond est toujours aussi bas samedi 20 juin : nous mettons le cap sur une île plus plate, Soay qui nous a été chaudement recommandée par des navigateurs locaux. Nous levons l’ancre et les 50 kg d’algues qui y sont accrochés avec 6h45, et salués par une petite colonie de phoques. Le vent est juste suffisant pour nous faire parcourir les 10 nautiques. Juste avant le dernier virage à droite qui nous permettra de prendre le chenal entre les îles de Skye et de Soay, nous voyons un grand labbe se poser sur l’eau tout près de nous… Il se rapproche à plusieurs reprises… Puis sans doute satisfait de nous voir battre en retraite s’en retourne vers son nid. Mais il est pour nous temps d’abattre la grand’voile et notre manœuvre doit lui paraître menaçante, puisqu’il revient dare-dare et se pose à 20 mètres devant l’étrave… Toujours impressionnant cet oiseau !
Juste avant d’entrer dans le mouillage nous apercevons une loutre… L’entrée dans le mouillage est un peu tendue : les relevés cartographiques sont toujours aussi imprécis, mais cette fois-ci nous disposons d’alignements à terre pour nous aider à passer (à mare presque haute) la barre qui obstrue complètement le mouillage à marée basse. Ce n’est pas très large mais superbe ! Un bateau de pêche y a son mouillage permanent, et des maisons abandonnées nous tiennent compagnie. 
Des voisins bruyants
Nous avons cependant des voisins particulièrement bruyants : un HLM de hérons nichés en nombre dans des arbres à 100 mètres du bateau. Ils se battent régulièrement et leurs cris sont aussi rauques que puissants…
Le mouillage de Soay
Le seuil à l'entrée est à zéro à basse mer...
Nous débarquons pour une marche dont nous savons qu’elle sera humide : cette fois-ci, nous décidons de garder nos bottes : moins confortables, mais plus adaptées ! L’île de Soay est beaucoup plus petite. Elle comporte pas mal de maisons plus ou moins abandonnées, mais nous en avons vu 3 qui semblaient habitées. Personne ne s’est montré, et nous avons fait notre tour discrètement. 
Soay devant l'usine à "requins" à Soay
L’île de Skye devrait veiller sur notre mouillage du haut de ses 1000 mètres, mais le plafond est toujours aussi bas… Dans la soirée, il daigne se lever quelques minutes, et partiellement… Le temps de nous décider : demain, nous irons au Loch Scavaig, sur Skye, un mouillage à forte réputation, car situé au pied des montagnes il est à la fois magnifique et l’objet de rafales de vent venant de la montagne d’une violence absolue. Nous espérons pouvoir profiter du mouillage dans la journée et en repartir pour passer une nuit tranquille ailleurs.
Dimanche 21 juin, nous attendons donc qu’il y ait suffisamment d’eau sur la barre pour sortir du mouillage et effectuons sous génois seul la traversée de 5 nautiques qui nous emmène au Loch Scavaig. Toujours un peu de tension pour y entrer entre des rochers sur une cartographie approximative. 
Loch Scavaig
Visite du Loch Coruisk


Mais tout est calme, et nous sommes accueillis par plusieurs colonies de phoques ! En fait, il habitent tous les rochers ! A 11 heures nous sommes mouillés, et profitant du calme (un voisin évoque une nuit précédente un peu agitée) nous partons à la découverte du Loch Coruisk, d’eau douce, au pied de plusieurs sommets impressionnants de Skye… Nous gardons encore les bottes, et cela se révèle indispensable… L’eau sourd de partout. Mais c’est beau !
De retour au mouillage, nous vérifions les fonds pour en sortir avec notre annexe et un fil à plomb. Une petite sieste et nous levons l’ancre…
Nous rejoignons l’île de Canna, en tirant des bords dans un petit vent, mais sur une mer calme. Nous plantons notre ancre vers 20h00, contents, mais fatigués ! Nous passerons la journée de lundi sur l’île.
Les béliers de Canna

Canna : le port



En route vers Skye

Départ de Mallaig par bon vent et petite pluie vers l'île de Rum où nous plantons notre ancre en début d'après midi. Ballade sur l'île dans la tourbe et sous la pluie avec quelques fog patches.
Nuit passée à Rum avec très peu de vent.
Départ vers Soay au sud de Skye pour un super mouillage et sous le brouillard.
Il existe un seuil qui asséché complètement à basse mer.
Mouillage dans loch Scavaig et marche sur le Loch Coruisk : émouvant.
Départ Skye vers Canna en fin de journée. Mouillage à Canna.

jeudi 18 juin 2015

Le Loch Moidart

Nous avons eu pas mal de vent au mouillage dans le port de Muck, mais avons finalement pu descendre pour une superbe ballade, avec vue sur les autres « Small Islands » et rencontre avec une colonie de phoques, un couple de grand labbes, des perdrix, des grives… Les habitants sont peu nombreux mais très accueillants. Une dînette, un accès Internet et 2 crabes : c’est parfait !
Le port de Muck

Muck
Les prévisions météo ne sont pas fameuses pour les jours à venir : nous partons lundi 15 juin pour le Loch Moidart. Il est réputé comme très abrité, mais avec une entrée tortueuse, à faire « à l’ancienne », c'est-à-dire à vue entre les cailloux et les langues de sable. Les relevés cartographiques datent de 1831, et il est inutile de grandir l’échelle de nos cartes numériques ! 
Nous nous sommes bien préparés, et à marée basse les repères sont bien visibles (pas toujours à leur place sur la carte…) : intéressant ! Le mouillage derrière l’îlot de Riska en vue du château de Tioram est superbe. Des chemins permettent d’admirer le loch et la rivière qui l’alimente : grand confort ! Bon, côté réseau, il n’y a aucune réception, même pas téléphonique. Et c’est à 6 km que se trouve le café qui nous donne de la WiFi. Mercredi 17 juin, le vent monte à 30 nœuds, et nous restons sur le bateau : journée farnienté et lecture…
Loch Moidart
Le seau sert à stabiliser le bateau à l'ancre
Jeudi, nous sortons de notre loch malgré un temps gris qui donnerait envie de rester encore sous la couette. Cette fois à marée haute : une nav déjà effectuée est ensuite nettement plus simple, et la trace du GPS sur la carte, même approximative, aide bien ! Le vent est d’Ouest depuis 1 ou 2 jours : il y a un peu de houle à la sortie, mais le trajet avec un ris et trinquette puis génois reste confortable. Arrivée au port de pêche de Mallaig qui a créé une petite marina il y a deux ans vers midi. Nous allons retrouver la civilisation. Pour la connexion Internet, on verra, celle du port ne fonctionne pas…
Mallaig

dimanche 14 juin 2015

Pikourous à Muck

Nous sommes depuis hier ancrés sur l'île de Mock à 10 Nm au sud de Skye. Superbe petite île avec des ballades magnifiques...
Demain, compte tenu d'un petit coup de vent de Sud, nous envisageons d'aller à Arisaig au sud de Mallaig.

vendredi 12 juin 2015

Premiers mouillages

Au fait, pourquoi avons-nous fait ce long chemin ? Pour profiter de mouillages isolés, dans des endroits magnifiques et sauvages ! Alors, c’est parti. A deux heures d’Oban, nous mouillons mercredi 11 juin au soir au Sud-Ouest de l’île de Lismore : un château en ruine domine le paysage (nous sommes quand même en Ecosse !), et nous sommes comme au bout du monde sans être vivant à porté d’œil ou de d’oreille… Non, un héron partage la baie avec nous. Grand calme pendant la nuit, et mer-miroir au réveil…
Petit matin sur Lismore
Il n’y a guère de vent, mais nous souhaitons poursuivre vers le Nord. Nous repartons donc le lendemain matin avec le courant de marée dans le chenal de Mull. Nous l’avons déjà emprunté il y a 4 ans en rentrant de Suède, et en avons un bon souvenir. Nous faisons un petit détour pour passer au pied du château de Duart (habité depuis le XIII° siècle par la même famille), et nous dirigeons vers un loch situé face à la capitale de l’île de Mull, Tobermory : le Loch Sunart. Un loch peut en cacher un autre : celui de Sunart cache le Loch Drumbuie, qui s’ouvre vers l’Ouest par un chenal d’une cinquantaine de mètres de large : un cocon pour bateaux. 

Où est Pikourous ?
Un chemin le longe sur sa rive Sud, qui nous permet d’admirer un superbe panorama, avant de boire un whisky (ou du moins celui d’entre nous qui y a droit) sur le bateau voisin, écossais naturellement, sur lequel nous rejoint le skipper d’un troisième bateau. Tous les équipages de la baie sont réunis : bonnes histoires et conseils de navigation assurés !
Loch Drumbuie
Après des échanges de promesses de se revoir au gré de nos navigations vers le Nord, nous voilà partis vendredi pour un saut de puce vers Tobermory. Il nous faut faire le plein de gas-oil avant de partir pour des contrées encore plus sauvages, et accéder à Internet, bref compenser toutes les promesses non tenues de la marina d’Oban. A Tobermory, on nous le confirme, sur l’île de Mull (la 2° des îles écossaises par sa taille) il n’y a pas de couverture 3 G, au mieux une couverture téléphonique simple. Heureusement pour cette escale, la connexion WiFi proposée par le port est excellente. Mais cela n’augure rien de bon pour la suite de notre périple.
Tobermory et son Diesel...
Une belle marche nous permet d’admirer des paysages de Mull, et en particulier un cratère de volcan enserrant un lac. Le plein de gas-oil est fait, quelques courses demain et nous serons prêts à poursuivre vers le Nord !
Cratère sur Mull à 350m d'altitude.

Vers l’été

Craobh Marina est surprenante : une marina récente et moderne, pratique, accueillante, au milieu de nulle part !
Craobh Marina
Un restaurant y est tout de même installé : pour l’anniversaire de Danièle, il y a un choix à faire : resto ou visite en bateau à moteur du golf de Corryvreckan… qui nous intrigue : ouvert sur la houle de l’Ouest, avec des fonds qui remontent brutalement de 200 à 20 mètres, et des courants de marée qui s’inversent à des heures différentes à chaque extrémité, c’est un lieu de haute renommée pour ses turbulences.

Corrywrekan par temps calme...

ça fait peur...
Y aller avec un bateau à voile est soit déconseillé, soit contraint aux moments les plus calmes : ce n’est pas ce qui excite notre curiosité… Alors, c’est parti ! Dans un bateau qui ne paie pas de mine mais est équipé d’un moteur de 260 CV, soit 10 fois la puissance du nôtre… Un tour de deux heures, qui nous permet de surfer sur les remous, habilement choisis et négociés par notre pilote : impressionnant. Et d’apercevoir un « white eagle » au retour !
Notre début de croisière en Écosse se présente donc bien. Et les conditions météo semblent se stabiliser dans les jours qui viennent : toujours un peu frais mais vent modéré et pas de pluie.
Toujours beaucoup de courant dans le Cuan Sound
 Il ne nous manque qu’un guindeau pour profiter des mouillages : nous voilà donc partis au petit matin mardi 9 juin pour rejoindre Oban et récupérer (nous l’espérons) notre pièce détachée. Le passage par le Cuan Sound, à une heure de la renverse des courants, reste impressionnant : nous retrouvons les remous observés la veille dans le golf de Corryvreckan, à petite échelle. L’avant du bateau tourne avec le bouillon de 30 degrés à droite ou à gauche, et nous nous sentons aussi maîtres de notre cap qu’une coque de noix…
Arrivée à Oban vers 11 h : super, un colis nous attend ! Et nous retrouvons des équipages de connaissance. La marina nous déçoit un peu : pas de diesel, pas de WiFi, une couverture 3 G ridicule, mais elle est bien placée et la ville de Oban est agréable et bien achalandée.
L'escale d'Oban dans la baille à mouillage
Daniel passe « quelques » heures dans la baille à mouillage : la pièce n’est pas directement adaptée, mais il s’en sort : le guindeau fonctionne, à nous les mouillages ! Et compte-tenu du temps nous gonflons l’annexe, mettons en place l'éolienne et prenons même notre déjeuner à l’extérieur ! Si, si : c’est peut-être le début de l’été ? A consolider, cependant, car si nous avons pu enfiler nos shorts, cela n’a duré qu’une demi-heure, le temps que le vent du Nord se lève !
Un grand merci au SAV de Fora Marine qui nous envoie les pièces détachées du guindeau, ce qui nous permet de poursuivre notre voyage en Écosse.

dimanche 7 juin 2015

Pikourous enfin en Ecosse...

Un mois après notre départ de Port La Forêt, nous voilà enfin en Écosse. Après un dernier coup de tabac à Glenarm (Force 9), nous avons passé le Mull of Kintyre ce matin en force, ensuite cap au nord vers le Sound of Jura. Nous avions prévu de nous arrêter dans l'île de Gigha. Le vent étant favorable, nous poursuivons notre route au près bon plein à contre courant dans le Sound of Jura. Un petit bonjour au Gulf de Corrywrekan (qui est très vilain) et nous arrivons sous trinquette dans la jolie marina de Craobh Haven au sud d'Oban vers 17h00.
Sur les traces de St Colomba...

Bilan de la journée : 85 Nm en 11h soit une moyenne de environ 8kt....des pointes à 10kt sur mer plate, le sous marin dans les parages du Mull of Kintyre (un autre vilain).
Fatigués : dodo.

samedi 6 juin 2015

Situation météo stable… dans son instabilité !

Le Met Office britannique nous avait bien annoncé une stabilisation de la situation météo, mais à peine 36 heures après, il annonçait un nouveau coup de vent… Nous avons donc eu le temps de rejoindre la petite marina de Glenarm, et c’est tout ! La navigation a été sympa : c’est pratiquement la première fois depuis notre départ de France, nous n’avions pas le vent dans le nez. Et notre correspondant FORA a pu nous assurer que la pièce détachée du guindeau dont il disposait était la bonne. Elle devrait donc arriver à Oban, en Ecosse d’ici à quelques jours. Notre objectif est donc d’autant plus de rejoindre l’Ecosse, dont les côtes nous narguent depuis quelques jours : que ce soit en mer ou lors de nos marches, elles sont à toucher !
L’accueil à Glenarm a été très chaleureux, et le maître du port nous a emmenés vendredi en voiture au départ d’une marche sur les « sommets » surplombant la côte : superbe, ensoleillé… mais un peu venteux ! La nuit suivante et la journée de samedi ont été encore bien agitées : force 8…
C'est bien l’Écosse qu'on aperçoit au loin (Mull of Kintyre)

Nous espérons partir pour passer le Mull de Kintyre demain, dimanche 7 juin au petit matin ??
Au programme GV 2 ris-Trinquette (c’est pour Marie Pierre).

mercredi 3 juin 2015

Vers une météo plus favorable ?

La tempête est passée : près de 50 nœuds dans le port ! Mais ce dernier est resté relativement confortable. Hier, il faisait déjà meilleur et nous avons été voir la Chaussée des Géants en car : belle journée !

Aujourd’hui, mercredi 3 juin, a été un peu plus triste, mais pas côté météo : tous nos compagnons de voyage ont quitté le port, en nous saluant gentiment… Comme il fait sec, et plutôt beau, Daniel en a profité pour résorber une légère infiltration d’eau entre la baille à mouillage et l’équipet avant droit, et pour nettoyer la partie de guindeau qui reste vaillante. J’ai nettoyé le bateau, fait la lessive, les courses, plein de choses intéressantes, certes… Mais nous avons décidé de continuer sans guindeau. En fait, la seule solution locale est de racheter un guindeau complet (1200 Euros) qui ne sera livré que dans une semaine. En France, nous avons bien trouvé grâce au constructeur du bateau la pièce détachée, mais avec une référence légèrement différente. Et comme on nous l’avait annoncé, Lewmar se fait tirer l’oreille pour dire en quoi consiste la différence ! Nous partons donc du principe qu’un port écossais pourra aussi bien recevoir la pièce qu’un port irlandais, ou nous permettre de monter un nouveau guindeau si rien ne va plus… Seule restriction : pas d’ancrage tout de suite !
Un défilé Orangiste dans Bangor : surprise